Royaume-Uni

Vous en connaissez, vous, des ambassadeurs de 10 ans ? J’imagine que non, pourtant c’est l’histoire qui m’est arrivée il y a deux ans. Je m’appelle Lucy, j’habite à Port Albert, au Pays de Galles. À l’époque, j’étais en classe de CM2. Bon, on ne peut pas dire que j’adore l’école, on ne peut pas dire que je déteste ça non plus… Et ce n’est pas trop mon style d’aller voir les profs pour parler avec eux en dehors de la classe. Mais ce jour-là, je n’en suis pas encore revenue, la prof principale a demandé à me voir, moi. J’avoue que j’ai été un peu prise de court. J’avais surtout peur qu’elle m’interroge sur mes résultats plus que moyens au dernier contrôle de maths. En fait elle m’a dit : « Est-ce que ça t’intéresserait d’être Construction Ambassador pour la nouvelle école ? »

Je ne voulais pas être seule dans ce cas. J’étais un peu impressionnée par cette proposition. Mais elle m’a tout de suite mise à l’aise.

– Ne t’inquiète pas, il y en a plusieurs dans l’école, pour représenter les différents niveaux. Est-ce que tu acceptes ta mission ?

– Ben, ça consiste en quoi ?

– Tu as entendu parler du grand projet pour rénover l’école et construire l’école de l’avenir, l’école du futur ?

Ça, tout le monde en parlait beaucoup dans la communauté, les parents, les profs, on était impatients du changement mais aussi un peu inquiets.

– Si tu acceptes ta mission d’ambassadrice, tu seras un relais entre la classe et les architectes mais aussi l’entreprise générale, Bouygues UK, qui est à l’initiative de ce projet. Ton rôle sera de récolter les opinions de tes camarades et de savoir quels sont leurs besoins par rapport à l’école du futur. Tu devras aussi présenter, au fur et à mesure, les avancements du projet. Tu auras un uniforme spécial pour aller sur les chantiers.

– Heu, oui pourquoi pas !

J’avoue que j’étais fière qu’on me propose une mission de ce type, un peu spéciale, et l’uniforme ça me faisait assez envie. Et le soir, quand j’en ai parlé à mes parents, ils étaient fous de joie qu’on ait pensé à moi.

En réalité, je n’imaginais pas dans quelle aventure je m’étais laissée embarquer avec ce programme. Je me souviendrai toujours du début, lorsqu’on nous a montré l’énorme trou dans la terre où l’école devait être construite. Ça a été le choc ! C’est incroyable quand on voit le résultat aujourd’hui, et c’est super de comprendre comment ça a pu se faire. Ça ne pousse pas tout seul comme un champignon !

C’est là qu’on se rend vraiment compte de ce que c’est la construction et de tous les métiers qui existent. On a appris aussi sur l’écologie, comment avoir le moins d’impact carbone possible, à travers les matériaux, la manière dont on dessine et construit les bâtiments. Il faut vraiment penser à tout et au bon moment.

Suivre le chantier avec les autres ambassadeurs, casque sur la tête, et préparer des présentations pour expliquer ensuite à mes camarades de classe où en était le projet, tout cela m’a fait travailler comme jamais. Mais j’aimais ça. J’avais vraiment l’impression d’être utile.

Pour l’inauguration de l’école, on a même lancé un tournoi de rugby, la Wizard’s league, auquel mon frère a participé. Même mon père a joué et s’est remis au rugby après 20 ans ! On aurait dit un gosse. D’ailleurs le tournoi existe toujours.

Voilà, l’école du futur est terminée. C’est mon école aujourd’hui. Toute la communauté en est fière. On s’y retrouve, pas que pour les cours, mais aussi pour le sport et plein d’activités. C’est bien plus qu’une simple école.

Je me suis dit que peut-être un jour… plus tard quand j’aurai l’âge de gagner ma vie, ce serait quelque chose que j’aimerai faire… travailler dans la construction, présenter des chantiers… Voilà, j’ai de grands projets, moi qui n’étais pas une super bonne élève et qui détestais faire les exposés en classe !

Faits & chiffres

BOUYGUES UK
Cohésion sociale & solidarité

  • 12 enfants ambassadeurs (de 3 à 16 ans)
  • Organisme bénéficiaire
    École Ysgol Bae Baglan

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